"Ce qui me ravit ce soir, c'est un retour à l'envoyeur. En 1993, à Munich, j'étais supporter de l'OM. Un an après la finale, on nous a rétrogradés en D2. Et la personne qui nous a rétrogradés, c'était le président de Guingamp. Je suis désolé pour l'entraîneur et les joueurs de Guingamp, qui méritaient de se sauver.
Mais pas pour le président, qui n'a pas tenu compte un jour que l'OM était un grand club. Et le grand club que nous sommes a expédié le sien en L2" s'est réjouit José Anigo au micro de Canal + en mai 2004.
A l'époque, il était entraîneur de l'Olympique de Marseille et son équipe avait battu Guingamp, une victoire qui a relégué l'équipe adverse en D2.
La descente en Ligue 2 de Guingamp était vue comme une sorte de vengeance pour l'entraîneur de l'OM, après une histoire qui s'est passée 10 ans plus tôt.
A l’issue de la saison 1993/1994, le club phocéen avait été administrativement relégué en Ligue 2 suite à l'affaire VA-OM (lorsque l'OM a été accusé de tricherie). La LFP, qui était nommé Ligue nationale de football, était dirigé par Noël Le Graët.
Etant donné que ce dernier était président de l'En Avant Guingamp en 2004, lorsque la victoire de l'OM a causé la relégation du club breton, Anigo pouvait considérer cela comme une sorte de vengeance.
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