Prêté à Everton cette saison par le FC Barcelone, André Gomes a, en quelques mois, retrouvé le plaisir de jouer au football à la suite de deux exercices douloureux, autant sur le plan psychologique que technique, chez les Blaugranas. L'international portugais s'est confié au Liverpool Echo après avoir laissé derrière lui l'atmosphère "infernale" du Barça pour les rives de la Mersey.
Pour le journal liverpuldien, Gomes est notamment revenu sur l'entretien sans filtre qu'il avait accordé à Panenka Magazine en mars 2018 où il y évoquait sa "honte" de jouer aussi mal. "Je ne voulais pas dire tout ce que j'ai dit. A ce moment là, je luttais intérieurement et parfois les gens à qui tu parles t'aident à t'exprimer, et je pense que c'était le cas. Je luttais et j'ai juste dis tout ça naturellement. Je ne trouvais pas le moyen de sortir et d'apprécier le jeu et les fans. Après cela j'ai commencé à mieux comprendre certaines choses et à mieux profiter du football." a avoué l'ancien valencian, qui se souviens des effets de son interview sur le public et sa vision des joueurs de football.
"Certaines personnes seront peut-être étonnées et penseront que le footballeur est quelqu'un de faible, mais ça n'a rien à voir. Tout le monde peut se sentir ainsi dans son travail lorsqu'ils sont en difficulté. Après l'interview, j'ai senti que les tous les joueurs, à un certain moment de leur vie, s'étaient sentis ainsi. Du coup, j'ai continué d'essayer de travailler dur."
"Je ne pense pas au futur"
Le Toffee a également assuré ne pas se projeter sur la fin de saison, ou son prêt avec le club de Premier League se terminera : "J'essaie de ne pas penser au futur. Si je me projette plus loin que cela, je vais en quelque sorte perdre l'esprit. Donc j'essaie de finir la saison de la meilleur façon possible. De donner le meilleur de moi-même à chaque entraînement, chaque match. Nous verrons à la fin [...] Cette année était très importante pour moi pour comprendre que nous devons apprécier plus le jeu car nous aimons le football, c'est certes notre travail, mais le plaisir passe avant."
