"J'ai décidé de parler de ma santé mentale quand j'étais en difficulté. Je sais que je suis une personnalité publique, mais je devais dire les choses telles qu'elles étaient. Je n'ai jamais pensé aux gens qui me traitaient de fou ou de faible", a déclaré Andres Iniesta dans son interview avec The Wild Project sur Youtube.
"Quand je luttais contre la dépression, ma partie la plus agréable de la journée était quand je prenais ma pilule et que je m'endormais le soir. Vous perdez la joie de vivre, de tout. J'ai serré ma femme dans mes bras, mais c'était comme serrer un oreiller. Vous ne ressentez rien.
"Finalement, la vie vous enseigne que la dépression et la santé mentale peuvent affecter n'importe qui. Il ne s'agit pas de choses matérielles. J'aurais pu avoir toutes les voitures du monde et tout ce que je voulais, et c'est toujours difficile d'affronter les problèmes de la vie. Il faut entraîner ton cerveau.
"Je suis toujours en thérapie, car j'ai besoin d'être en paix avec moi-même. J'aime écouter les professionnels parler de santé mentale et de dépression. Tu te dis : Ce n'est pas moi. C'est ton corps, mais tu n'as pas de vie, pas de joie et pas d'énergie."
Iniesta a révélé plus tôt que ses luttes contre la dépression avaient commencé avant la Coupe du monde 2010. À l'époque, il avait subi une grave blessure et avait également été affecté par le décès de son ami et collègue footballeur Daniel Jarque.
Le milieu de terrain est très courageux de parler publiquement de ses difficultés.
